Technicien de contrôle éolien

Qu'est-ce qu'un Technicien de contrôle éolien ?

Le métier de technicien de contrôle éolien occupe une place essentielle dans une industrie des énergies renouvelables en plein essor. En charge de la maintenance et du contrôle des parcs éoliens, le technicien de contrôle éolien joue en effet un rôle crucial dans la production d'énergie propre. 

 

Le technicien de contrôle éolien est un spécialiste chargé de la maintenance, de l'inspection et de la réparation des éoliennes. Son rôle principal est ainsi d'assurer le bon fonctionnement des parcs éoliens afin de maximiser la production d'énergie. Les techniciens de contrôle éolien travaillent souvent en équipe et interviennent sur des sites éoliens terrestres ou en mer, souvent dans des conditions météorologiques difficiles.

Quelles sont les missions d’un technicien de contrôle éolien ?

 

Le technicien de contrôle éolien est en charge de différentes missions, dont l’étendue et la diversité pourront évoluer en fonction du projet sur lequel il travaille. Parmi ces missions clés, se retrouvent : 

  1. La maintenance préventive : le technicien de contrôle éolien effectue des inspections régulières pour détecter d'éventuelles défaillances, en s'assurant que les éoliennes fonctionnent de manière optimale ;
  2. La maintenance corrective : le technicien répare les pannes et les défauts identifiés lors des inspections ou signalés par le système de surveillance ;
  3. Le diagnostic et la résolution de problèmes : il identifie les problèmes techniques, diagnostiquer les causes et mettre en œuvre des solutions appropriées ;
  4. Le remplacement de pièces défectueuses : le technicien de contrôle éolien s’occupe des opérations de remplacement de composants, tels que les pales, les nacelles, les systèmes électroniques, etc ;
  5. Le suivi des performances : il analyse les données de production d'énergie et optimiser les paramètres de fonctionnement des éoliennes pour maximiser leur rendement ;
  6. La rédaction de rapports : il documente les interventions effectuées, les problèmes rencontrés, les mesures prises et les pièces utilisées dans des rapports détaillés.

Comment devenir technicien de contrôle éolien ?

 

Pour devenir technicien de contrôle éolien, il est généralement recommandé de suivre un parcours de formation orienté dans cet objectif. 

 

En France, plusieurs options s'offrent aux personnes intéressées par ce métier :

  1. Formations spécialisées : Il existe des formations professionnelles spécifiques dans le domaine de l'énergie éolienne. Ces formations, généralement dispensées par des organismes spécialisés, fournissent les connaissances et les compétences nécessaires pour exercer le métier de technicien de contrôle éolien.
  2. Formations en électromécanique : Les formations en électromécanique, telles que les BTS (Brevet de Technicien Supérieur) ou les DUT (Diplôme Universitaire de Technologie), offrent une base solide en mécanique, électricité et automatismes, ce qui est essentiel pour comprendre le fonctionnement des éoliennes.
  3. Formation en génie électrique ou en énergies renouvelables : Les formations universitaires en génie électrique ou en énergies renouvelables peuvent également constituer un bon point de départ pour accéder au métier de technicien de contrôle éolien. Ces formations offrent une compréhension approfondie des principes de l'énergie éolienne et des compétences techniques nécessaires.
  4. Apprentissage : Dans certains cas, il est possible de commencer sa carrière en tant qu'apprenti technicien de contrôle éolien. Cela permet d'acquérir une expérience pratique tout en suivant une formation en alternance.

Quelles sont les compétences nécessaires pour un technicien de contrôle éolien ?

 

Pour exercer le métier de technicien de contrôle éolien, un certain nombre de compétences techniques et de soft skills sont essentielles :

  1. Connaissances techniques : Une solide compréhension des principes liés à la génération d’énergie éolienne et des différents composants des éoliennes est nécessaire ;
  2. Compétences en électromécanique : Une expertise en électromécanique est indispensable pour diagnostiquer et réparer les systèmes complexes des éoliennes ;
  3. Rigueur et précision : Le technicien doit être capable de suivre des procédures strictes et d'effectuer des tâches avec une grande précision ;
  4. Capacité d'analyse : Être capable d'analyser les données de production et de détecter les problèmes potentiels est crucial pour assurer le bon fonctionnement des éoliennes ;

Aptitude à travailler en hauteur : les techniciens de contrôle éolien doivent être à l'aise pour travailler en hauteur, car ils doivent accéder aux éoliennes et effectuer des inspections en grimpant sur les tours.

Quel est le salaire d’un technicien de contrôle éolien ?

Le salaire d'un technicien de contrôle éolien diffère en fonction de plusieurs facteurs, tels que l'expérience, la localisation géographique et la taille de l'entreprise. 

En moyenne, un technicien de contrôle éolien débutant peut s'attendre à gagner entre 25 000 et 30 000 euros bruts par an. Avec l'expérience, ce salaire peut augmenter, atteignant souvent une fourchette de 30 000 à 40 000 euros bruts par an.

Il est important de noter que ces chiffres sont donnés à titre indicatif et peuvent varier. De plus, les techniciens de contrôle éolien peuvent également bénéficier de certains avantages tels que des primes liées aux déplacements ou des indemnités spécifiques en cas d'interventions en hauteur.

Recruter un technicien de contrôle éolien

Pour réussir le recrutement d’un technicien de contrôle éolien en 2023-2024, il sera tout d’abord essentiel de trouver des candidats disposant de formations techniques très solides, idéalement spécialisées, et témoignant d’une ou plusieurs expériences dans l’éolien.

En raison de la rareté des formations spécialisées, et des volumes de recherche de plus en plus importants sur ces profils, recruter des techniciens de contrôle éolien impose aujourd’hui de changer de paradigme, et d’opter pour des dispositifs de chasse de tête, comme peuvent en proposer des cabinets de recrutement dans l’énergie comme Good Energy.

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